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Stimuler la croissance
Dans une interview accordée au quotidien américain Bloomberg, Sid'Ahmed Ould Raiss, le gouverneur de la Banque centrale de Mauritanie, a détaillé les mesures envisagées par cette institution, parmi lesquelles une politique de change plus flexible afin de stimuler la croissance et la création d'une Bourse à Nouakchott, en 2014.
Le pays sahélien a connu un taux de croissance annuel moyen de son PIB de 5,4% entre 2010 et 2013. Pour 2014, l'économie mauritanienne devrait croitre à un rythme supérieur à 6% (6,7% selon le FMI) pour la troisième année consécutive (6% en 2012 et 6,4% en 2013).
Financer le développement
Dans cette interview, Sid'Ahmed Ould Raiss annonce par ailleurs que la Mauritanie pourrait lancer son premier marché boursier à Nouakchott en 2014, afin entre autres de drainer l’épargne nationale grandissante vers le financement des entreprises locales. La Banque centrale, qui mène des études sur les réglementations financières des banques islamiques, n'a pas divulgué plus de détails sur ce projet à l'heure actuelle.
Le pays, qui a bénéficié jusqu’en 2013 de la Facilité de crédit élargie du FMI, a amassé d'importantes réserves de change couvrant désormais plus de 7 mois d’importations. Selon le gouverneur de la Banque centrale, cette manne financière devrait permettre de reporter la prochaine émission de bons du Trésor du pays. Source JAE
La
Banque centrale de Mauritanie table sur une croissance supérieure à 6%
en 2014 et compte lancer cette année son premier marché boursier.
Après avoir largement pâti de la crise avec une croissance négative
(-1,2%) en 2009, causée notamment par la chute des cours des matières
premières, la Mauritanie connaît depuis 2010 un vigoureux rebond
économique. Capitalisant sur cet élan positif, la Banque centrale a
l'intention de mener une politique économique ambitieuse de soutien à la
croissance.
Stimuler la croissance
Dans une interview accordée au quotidien américain Bloomberg, Sid'Ahmed Ould Raiss, le gouverneur de la Banque centrale de Mauritanie, a détaillé les mesures envisagées par cette institution, parmi lesquelles une politique de change plus flexible afin de stimuler la croissance et la création d'une Bourse à Nouakchott, en 2014.
Lire aussi :
Union du Maghreb Arabe : une banque commune pour le premier trimestre
Mauritanie : vente record de 13 millions de tonnes de fer en 2013
Mauritanie : Politique et business, la roue de la fortune
"La Banque continuera de combiner une politique monétaire prudente et
un taux de change flexible afin de renforcer la compétitivité de
l'économie nationale", a déclaré Sid’ahmed Ould Raiss à Bloomberg. La
Banque centrale espère également maîtriser l'inflation qui avoisinait 5%
en 2013 et tend à annihiler les effets de la croissance.Union du Maghreb Arabe : une banque commune pour le premier trimestre
Mauritanie : vente record de 13 millions de tonnes de fer en 2013
Mauritanie : Politique et business, la roue de la fortune
Le pays sahélien a connu un taux de croissance annuel moyen de son PIB de 5,4% entre 2010 et 2013. Pour 2014, l'économie mauritanienne devrait croitre à un rythme supérieur à 6% (6,7% selon le FMI) pour la troisième année consécutive (6% en 2012 et 6,4% en 2013).
Financer le développement
Dans cette interview, Sid'Ahmed Ould Raiss annonce par ailleurs que la Mauritanie pourrait lancer son premier marché boursier à Nouakchott en 2014, afin entre autres de drainer l’épargne nationale grandissante vers le financement des entreprises locales. La Banque centrale, qui mène des études sur les réglementations financières des banques islamiques, n'a pas divulgué plus de détails sur ce projet à l'heure actuelle.
Le pays, qui a bénéficié jusqu’en 2013 de la Facilité de crédit élargie du FMI, a amassé d'importantes réserves de change couvrant désormais plus de 7 mois d’importations. Selon le gouverneur de la Banque centrale, cette manne financière devrait permettre de reporter la prochaine émission de bons du Trésor du pays. Source JAE
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