mardi 14 décembre 2010

28,8 millions d'euros de l'UE pour désencombrer la baie de Nouadhibou





Le gouvernement mauritanien et l'Union européenne vont lancer ce lundi un projet pour l'enlèvement des épaves de la baie de Nouadhibou (465 kilomètres au nord de Nouakchott), par la signature d'une convention de financement d'un montant de 28,8 millions d'euros,

La durée des travaux est prévue pour une période de 19 mois. Ce projet de dégagement
de 57 épaves gênant la navigation maritime.

Biram O Abeid a été arrêté au moment où il dirigeait un assaut contre la police (sources sécuritaire)




Dans une déclaration à l’ANI, une source sécuritaire haut placée, a indiqué que l’arrestation de Biram Ould Abeid , en compagnie de 6 autres de ses compagnons, est intervenue au moment où ce groupe menait un assaut contre le commissariat de police Arafat I, sous sa direction.


Suite à cette attaque du commissariat, poursuit cette source, plusieurs homme de sécurité, dont le commissaire, ont été blessés.
Et la source d’ajouter : « tout a commencé quand le hakem de Arafat a contacté le commissaire pour lui demander d’accompagner Biram pour constate ce qui serait, selon Biram, un cas d’esclavage mis à jour dans la moughataa d’Arafat, par son organisation.
Le commissaire avait alors demandé à Biram de désigner trois personnes parmi les 23 qui l’accompagnaient, pour l’accompagner en partant sur le lieu précis où le cas d’esclavage aurait été constaté pour amener les victimes présumés.
Selon cette source, c’est au moment où Biram était en compagnie des policiers qu’il a décidé de prendre part à une manifestation improvisée devant le domicile de la famille concernée par le cas présumé d’esclavage, où les manifestant arboraient des pancarte et scandaient des slogans racistes et incitateurs à la haine.
Quand le commissaire a sommé les manifestants de se disperser, étant donné que leur rassemblement n’est pas autorisé, Biram, devenu furieux, avait commencé par « insulter les forces de l’ordre et le président de la République, ainsi que ce qu’il a appelé beidanes ». Il a également, poursuit la source sécuritaire, demandé à ses compagnons de s’attaquer à out celui qui s’approche d’eux ou tente de gêner leur rassemblement.
C’est après avoir maitrisé, de façon pacifique, la situation et que tout était revenu au calme, que les policiers ont rejoint le commissariat, où ils sont été attaqués, à coup de pierres, par un public embarqué à bord de plusieurs voitures. Ce qui a provoqué la blessure de cinq policiers, dont le commissaire. Certains ont été évacués d’urgence vers l’hôpital. Des équipements de la police ont été également endommagés par les assaillants, dont certains ont été arrêtés. Par la suite, six parmi le groupe arrêté ont été remis en liberté, cependant que 7 autres, dont Biram Ould Abeid, sont restés en garde à vue.
Par ailleurs, cette source sécuritaire a indiqué que le commissariat a mené l’enquête dans le cas présumé d’esclavage et arrêté sur son lieu de travail, sur ordre du procureur de la république, la femme soupçonnée de soumettre les deux petites filles à des pratiques esclavagistes.
Les deux mineures ont été remis à la Brigade des mineurs en conflit avec la loi, et la procédure est engagée pour soumettre ce dossier à la justice, a conclu cette source.ANI