jeudi 27 décembre 2012

RESULTAT DU CONSEIL DES MINISTRES



Le Conseil des Ministres s'est réuni Jeudi 27 Décembre 2012 sous la Présidence de son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, Président de la République. Le Conseil a examiné et approuvé les deux projets de lois suivants : 


- Projet de loi autorisant la ratification de la convention générale pour le financement du projet de l'Ecole des Mines de Mauritanie signée à Nouakchott le 1er juin 2011 entre la République Islamique de Mauritanie et la Société Tasiast Mauritanie Ltd, la Société Mauritanian Copper Mines (MCM), la Société Nationale Industrielle et Minière (SNIM), l'Ecole Polytechnique de Montréal.

La Convention offre un cadre légal de coopération entre la République Islamique de Mauritanie et ses partenaires miniers pour la mise en place de l'Ecole des Mines de Mauritanie qui se composera d'un " campus ingénieur " destiné à former les ingénieurs en gestion des ressources minières et en électromécanique ( Bac+5) et un " centre de technologies minières " destiné à former les techniciens supérieurs en technologie minière (Bac+3) ; la Convention fixe la nature et les modalités de contribution de chaque partie dans le financement et l'exécution du projet ;

- Projet de loi relative à la Garde Cote Mauritanienne. Le projet de loi institue une Garde Côte Mauritanienne en tant que partie intégrante du dispositif national de sécurité et responsable de l'action civile de l'Etat dans les eaux sous juridiction mauritanienne ; le projet détermine également les attributions de l'institution et lui confère le statut de " service national " de recherche et de sauvetage au sens des dispositions de la Convention Internationale de recherche et de sauvetage maritime ;

Le Conseil a également examiné et adopté les projets de décrets suivants :

- Projet de décret portant concession provisoire d'un terrain à Nouakchott au profit de l'Ambassade de la République du Yémen.

- Projet de décret portant concession provisoire d'un terrain à Nouakchott au profit de l'Ambassade de la République du Sénégal.

- Projet de décret portant concession provisoire d'un terrain à Nouakchott au profit de l'Ambassade de la République du Turquie.

- Projet de décret abrogeant et remplaçant le décret n° 2007-042 du 1er février 2007 fixant les taux de couverture et les modalités de remboursement des prestations de soins par la Caisse Nationale d'Assurance Maladie (CNAM). Le projet renforce les dispositions permettant d'éviter les fraudes et abus liés au remboursement des frais médicaux et prestations de soins ; A cet égard, le projet institue un plafonnement annuel, qui s'entend comme étant le montant maximum de la prise en charge par la CNAM des prestations de soins ambulatoires dispensées au profit de l'Assuré social et de ses ayants droit à charge, dans le secteur privé au cours de l'année civile considérée ; le projet institue également la formalité de l'accord préalable au niveau du privé pour certaines prestations telles que les soins dentaires et les actes médicaux coûteux ;

- Projet de décret portant nomination du Président et des membres du Conseil d'Administration de l'Ecole Nationale d'Enseignement Maritime et des Pêches (ENEMP).

- Projet de décret modifiant et complétant certaines dispositions du décret 2005-002 du 18 janvier 2005 portant création de l'Agence Nationale de Promotion de l'Emploi des Jeunes. Le projet de décret vise à réactualiser le mode de fonctionnement de l'institution et de l'adapter à ses missions actuelles.

Le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, a présenté une communication relative à la situation internationale.

Le Ministre de l'Intérieur et de la Décentralisation a présenté une communication relative à la situation intérieure.

Le Ministre du Pétrole, de l'Energie et des Mines a présenté une communication relative au recrutement des enseignants de l'Ecole des Mines

Le Ministère Délégué auprès du Premier Ministre chargé de l'Environnement et du Développement Durable a présenté une communication relative à l'Etat d'avancement de la campagne nationale de protection des pâturages contre les Feux de Brousse 2012-2013. La communication informe de l'exécution du programme prévisionnel de la campagne de protection des pâturages qui consistait en l'entretien et la réalisation de nouveaux pare feux dans les 7 wilayas agropastorales.

Enfin le Conseil a pris les mesures individuelles suivantes :

Ministère des Affaires Economiques et du Développement
Cabinet du Ministre

- Conseiller chargé du Suivi/Evaluation,
Mohamed Ould Brahim, précédemment Directeur Adjoint au même Ministère

- Conseiller chargé du développement Institutionnel et des Ressources Humaines,
Mohamed Vall Ould Seyed, précédemment Conseiller chargé de la Communication au même Ministère

- Conseiller chargé de la Communication,
Mohamed Salem Ould Seddigh, précédemment attaché au Cabinet du Ministre

- Conseiller chargé de la Coordination,
Wane Abdel Aziz, Administrateur auxiliaire, précédemment cadre au même Ministère Inspection Interne

Inspectrice :

- Sennya Mint Lechyagh, Administratrice de Régie Financière précédemment Responsable d'unité au même Ministère

- Fatimettou Mint Michel, Administratrice de Régie Financière précédemment Responsable d'unité au même Ministère Administration Centrale

Direction Générale des Projets et Programmes d'Investissement Direction de la Mobilisation des ressources et de la Coordination de l'Aide Extérieure Cellule des Conventions de Financements
Coordinatrice, Fatma Mint Ivikou, Administratrice de Régie Financière précédemment Chef de service au même Ministère Direction Générale de la Promotion du Secteur Privé

Direction de la Promotion de l'Investissement Privé
- Directeur, Kane Moctar précédemment Directeur Adjoint à la même Direction
- Directeur Adjoint, Fadel Ould Awn, Inspecteur des Impots

Direction du Guichet Unique et Suivi des Investissements Privés
- Directeur, Mohamed Ould Bouboutt, précédemment Inspecteur au même Ministère
- Directeur Adjoint, Yacoub Ould Ahmed, précédemment cadre au même Ministère

Ministère des Finances
Direction Générale des Domaines et du Patrimoine de l'Etat

Direction des Immeubles et Moyens Généraux
Diecteur, Sarr Mamadou Oumar, Titulaire d'un DESS en Management

Ministère du Pétrole de l'Energie et des Mines
Administration Centrale

Direction de l'Electricité et de la Maîtrise de l'Energie
Directeur, Dah Ould Sidi Bouna, précédemment Directeur au même Ministère Direction de la Police des Mines

Directeur, Mohamed Lemine Ould Moustapha précédemment Directeur Adjoint Directeur Adjoint, Kamara Lassana Adama, précédemment cadre au même Ministère

Etablissements Publics

Office Mauritanien des Recherches Géologique
Directeur Adjoint, Mohamed Yahya Ould Cheikh Mohamed Lemine

Ministère des Pêches et de l'Economie Maritime
Gardes Côtes Mauritaniennes

Le Commandant, Moustapha Ould Maaloum, Capitaine de Corvette
Le Commandant Adjoint, Sid'Ahmed Ould Soumbara, Capitaine de Corvette

Ministère du Développement Rural
Etablissements Publics

Directeur Général de M'Pourié,
Sid'Elkheir Ould Taleb Khyar, Ingénieur Agronome

Centre National de Recherche pour le Développement Agronomique
Directeur Adjoint, Dia Amadou Tidiane, Ingénieur en Elevage.

REUNION DU CONSEIL DES MINISTRES

Le Conseil des ministres s'est réuni, jeudi, au palais présidentiel à Nouakchott, sous la présidence de Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, Président de la République. Resultat sera communique ulterieurement.

Coup de froid dans les relations mauritano-marocaines.


Rabat et Nouakchott s’efforcent sur tous les plans d’afficher des relations diplomatiques excellentes, sans que la bonne santé de ces rapports soit traduite par des faits indiscutables.

Si le Maroc s’est lavé de tout soupçon d’attentat à la vie du président de la république le 13 octobre dernier, comme veut bien l’affirmer Ould Abdel Aziz en certifiant la thèse officielle de l’incident de tir de balle par erreur, plusieurs éléments conjugués aujourd’hui montrent aujourd’hui l’engourdissement croissant des relations mauritano-marocaines.

Ce coup de froid prévalent parait de première vue dans ce traitement présidentiel différentiel, reflétant une politique de deux poids deux mesures, à savoir l’audience présidentielle refusée à un ministre chérifien en séjour à Nouakchott et accordée par contre à un membre du gouvernement sahraoui.

En effet, l’homme fort de Nouakchott a reçu lundi dernier au palais présidentiel, en présence duMAEC Hamadi Ould Hamadi, le ministre des affaires étrangères de la République Arabe Sahraoui Démocratique (RASD Ahmed Salem Ould Saleck.

Une audience que les marocains détestent, qui conduira incontestablement Rabat à garder une rancune vindicative grandissante contre les mauritaniens, notamment en cherchant à saboter tout ce qui est mauritanien, tout en prenant soin de faire disparaître les traces. Ceci est d’autant plus vrai que cette audience a été qualifiée par des médias de succès et de haute importance pour les deux pays, puisque l’émissaire sahraoui a été avec tous les honneurs dus à un ministre d'un Etat reconnu par la communauté internationale.

Quelques jours auparavant, le ministre d’Etat et vice-premier ministre marocain, Abdallah Bahaparticipait à Nouakchott au second congrès de Tawassoul, mais son séjour, bien qu’ayant était une occasion pour déculpabiliser le Royaume de toute tentative d’assassinat du président mauritanien, ne lui avait pas été valu d’être reçu par Ould Abdel Aziz, surtout qu’il est la deuxième personnalité du gouvernement chérifien.

«Ceux qui ont accusé le royaume d’intenter à la vie du président mauritanien sont de vils fauteurs de troubles, menteurs et sans valeurs aucunes» avait-il confié à certains confrères, indexant des parties algériennes d’instrumentalisation de quelques médias mauritaniens pour servir ses stratégies géopolitiques.

D’ailleurs, Abdallah Baha n’avait pas caché l’existence de brouilles diplomatiques entre les deux pays, même si à son avis, il s’agit de mésententes passagères qui se dissiperont grâce à la volonté des deux Etats de maintenir des relations fortes et durables.

Bien avant ces incidents non négligeables, on se souvient également de la non réception du président de la république Ould Abdel Aziz , pendant sa première convalescence à Paris de l’ambassadeur marocain en France puis du côté chérifien, du refus du ministre marocain des Affaires étrangères Saâd Dine El Otmani a refusé de recevoir son homologue mauritanien en marge du sommet des amis de la Syrie tenu à Marrakech le 16 décembre dernier.    Md O Md Lemine Cridem

mercredi 26 décembre 2012

Liberte provisoire pour Mohamed Lemine Ould Dadde

Mohamed Lemine Ould Dadde, né en 1967, est un homme politique mauritanien, ex commissaire aux Droits de l'Homme. Il défend et œuvre à l'adhésion de la Mauritanie au Conseil des droits de l'homme des Nations unies en mai 2010. Il a été arrêté le 21 septembre 2010 puis placé en détention provisoire à la prison civile de Nouakchott. Il  vient de beneficier d'une liberte provisoire

lundi 24 décembre 2012

Nomination du directeur de cabinet adjoint du Président de la République et du conseiller chargé de la communication

 La Présidence de la République a rendu public lundi le communiqué qui suit:
"Par décret en date de ce jour son nommés:

 -Directeur de cabinet adjoint du Président de la République: Monsieur EL HACENE OULD AHMED
-Conseiller Chargé de la Communication: Monsieur MOHAMED ISHAGH SAAD.

dimanche 23 décembre 2012

Emission Hoba Bila Aswar

Ce soir dans l'émission "Hoba Bila Aswar"  Radio Nouakchott Libre. Fréquence FM 99,5 Mhz. nous invitons dans cette émission , le Directeur général du Fonds de dépôt et le développement CNDD, M. Ahmed Ould Moulay Ahmed.
Nous allons ouvrir les fichiers de la Caisse Nationale de Dépôt et de Développement, son rôle et son objectif dans le développement et comment il peut soutenir l'économie? S'il existe une concurrence des banques  intermédiaires, et les termes de la pratique économique libérale dans le pays ? Quelles sont les conditions pour l'octroi de prêts ? et quelles sont les garanties qui lui permettraient d'éviter le sort des fonds précédents et les banques qui se sont effondrées et ont disparu en raison de l'échec de la politique de prêts et de garanties. Ceux qui veulent poser des questions et demander des renseignements appelez l'un des numéros de téléphone suivant :45293128 45293129 

Mohamed Mahmoud Ebou El maaly.
 La première session du conseil national de l'union des partis des forces de la majorité présidentielle a débuté samedi à Nouakchott. Le conseil national est composé de 80 membres issus des partis de Ribat démocratique et social, le parti mauritanien pour la défense de l'environnement, de l'entente nationale, du rassemblement pour l'égalité et la justice, du parti démocratique et social, de l'alliance des mauritaniens pour la patrie, de l'union démocratique et l'union des jeunes démocratique.  S'exprimant à cette occasion, le président de l'union, M. Ahmed Ould Domane a précisé que sa formation a été créée pour défendre les acquis démocratiques et faire barrages aux tentatives déstabilisatrices.
Il a ajouté que l'Union juge que la préservation de ces acquis constitue une garantie pour sa pérennité au bénéfice de la Mauritanie et ses générations futures. La réunion était l'occasion pour le lancement d'un vaste programme de sensibilisation des populations sur les réalisations accomplies sous la direction du Président de la République et ce à partir du 6 janvier 2013 jusqu'au 6 août de la même année.Ami

samedi 22 décembre 2012

Le Président de la République accueille la dépouille de feu Moustapha Ould Mohamed Saleck

 Le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a accueilli vendredi à l'aéroport international de Nouakchott la dépouille de l' ex Chef de l'Etat, feu Moustapha Ould Mohamed Saleck, décédé mercredi soir à Paris où il effectuait un séjour médical.Le corps de l'ancien Chef de l'Etat mauritanien a été rapatrié de Paris à bord d'un avion spécial de la Mauritania Air Lines, dépêché sur instruction du Président de la République. Suite à ce décès, un deuil de trois jours sur l'ensemble du territoire national a été décrété par la présidence de la République. 
A la passerelle de l'avion transportant la dépouille, le Président de la République a été entouré du Premier ministre, Dr. Moulay Ould Mohamed Laghdaf et des deux anciens Chefs d'Etat, Mohamed Mahmoud Ould Ahmed Louly et Mohamed Khouna Ould Haidalla ainsi que de certains membres du gouvernement et des chefs d'état-majors de l'armée ainsi que des membres de la famille du défunt. 
Le corps a été transporté de l'avion sur les épaules de huit éléments de la gendarmerie vers le cortège et conduit à la mosquée où une prière funéraire a été organisée.
Le Président de la République a salué les membres de la famille du défunt à qui il a présenté ses condoléances avant de se rendre à la mosquée Ibn Abass. 
Là aussi, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, Président de la République, accompagné du Premier ministre, a pris part à la prière funéraire.
Des foules de Mauritaniens ont convergé vers la mosquée Ibn Abass pour prier et implorer Allah d'accueillir Moustapha Ould Mohamed Saleck dans son saint pardi avec les prophètes et les martyrs.
"We Innalillahi We Inna Ileihi Rajioun". Source AMI

Résultat du conseil des Ministres du Jeudi 20 Déc 2010

Enfin, le Conseil a pris les mesures individuelles suivantes : 
Ministère de la Santé
Secrétariat Général
Secrétaire Général, Moussa Ould Hmednah, précédemment Directeur Général de l'Agence Nationale d'Etudes et Suivi des Projets 
Ministère de l'Equipement et des Transports
Secrétariat Général
Secrétaire Général, Diagana Mohamedou Youssouf, précédemment Directeur Général du Parc National du Banc d'Arguin
Etablissements Publics
Etablissement d'Exécution des Travaux Réalisés en Matériaux Locaux de Construction (ETR-ML)
Directeur Général, Sidi Ould Ahmed Baba Ould Bebatt, Ingénieur en Génie Civil 
Ministère de la Communication et des Relations avec le Parlement 
Secrétariat Général
Secrétaire Général, Rassoul Ould El Khal, précédemment Conseiller à la Présidence de la République
Direction de la Communication et de l'Audio Visuel
Directeur Adjoint, Cheikh Tijani Ould Baba précédemment Chef de Service du Personnel au même Ministère
Direction de la Coopération et des Relations Extérieures
Directeur Adjoint, Mohamed Lemine Ould Hamed, précédemment Direteur Adjoint de la Presse Electronique
Direction des Etudes et de la Planification
Directrice Adjointe, Houriya Mint Moulaye Driss, précédemment Directrice Adjointe de la Coopération et des Relations Extérieures 
Direction de la Presse Electronique
Directeur Adjoint, Ahmedou Ould Abdallahi Ould Mohameden
Ministère Délégué auprès du Ministre d'Etat à l'Education Nationale, chargé de l'Emploi, de la Formation Professionnelle et des Technologies Nouvelles
Cabinet du Ministre
Chargé de Mission, Sidi Ould Ahmed Vall, Titulaire d'un Doctorat en Sciences Islamiques
Ministère Délégué auprès du Premier Ministre chargé de l'Environnement et du Développement Durable
Etablissements Publics
Parc National du Banc d'Arguin, Directeur, Maître Ali Ould Mohamed Salem, précédemment conseiller à la Présidence de la République. 

jeudi 20 décembre 2012

Réunion du Conseil des ministres

 Le conseil des ministres s'est réuni, jeudi 20 Décembre 2012 au matin, au palais présidentiel à Nouakchott sous la présidence de Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, Président de la République. Résultat sera communique ultérieurement. 

Mauritanie: l’Internet 40 fois plus puissant dès 2012!



Dès sa mise en fonction, le câble à fibre optique permettra de multiplier par 40 la puissance de l’Internet en Mauritanie, faisant accéder le pays à l’Internet haut débit. Sa gestion sera assurée un consortium comprenant les entreprises Mauripost, Mauritel, Mattel, Chinguitel et BSA. Grâce à cette connexion à la fibre optique, la Mauritanie sera en mesure de réduire substantiellement la fracture numérique tout en ayant la possibilité d’expérimenter une importante baisse des tarifs des communications à l’international.
Long de 17 000 km, le câble à fibre optique ACE relie l’Afrique à l’Europe en mettant ses services à la disposition de 22 pays des deux continents. Les travaux de la partie mauritanienne, d’un coût de 25 millions de dollars, ont été financé à 35% par l’Etat et à 65% par les opérateurs locaux de télécommunications et le groupe privé BSA. (Agence Ecofin) -

mercredi 19 décembre 2012

DECES DE L'EX PRÉSIDENT MOUSTAPHA O MOHAMD SALECK

Le président de la république Mohamed Ould Abdel Aziz vient de décrété un deuil de 3 jours suite au deces de l'ex président Moustapha Ould Mohamed Saleck; Qu'allah l'accueil dans son saint paradis We inna lillahi we inna ilayhi rajioune

Pollution par sachets en plastiques





La Mauritanie se décide face a la pollution due aux emballages plastiques souples


Le 1er Janvier 2013, entrée en vigueur de l'interdiction de la production, de la commercialisation et de l'utilisation des sacs et sachets plastique souples d'emballage et de conditionnement sur tout le territoire national.

mardi 18 décembre 2012

Lancement du projet du câble à fibres optiques Nouakchott-Kobeni




Le ministre délégué auprès du ministre d'Etat à l'éducation nationale chargé de l'emploi, de la formation professionnelle et des technologies nouvelles M. Mohamed Ould Khouna a supervisé aujourd'hui, mardi la cérémonie de lancement du projet de câble à fibres optiques Nouakchott-Kobeni, dont l'inauguration s'inscrit dans le cadre des activités commémoratives de la journée mondiale des télécommunications et de la société de l'information.
Le projet s'étend sur une distance de 1.000 km de capacité de 24 fibres optiques avec un débit de 2,5 Gigabit à la seconde pouvant évoluer à 40 Gigabit, d'un coût de 3 milliards d'ouguiyas. 

La présidence irakienne dément la mort de Talabani

La présidence irakienne a démenti une information selon laquelle le président Jalal Talabani est mort dans un hôpital de Bagdad mardi, a rapporté la chaîne de télévision officielle irakienne.
"Le bureau de la présidence irakienne a démenti cette information sur le décès du président Talal Talabani," selon la Télévision.

"En proie à la fatigue et à l'épuisement, M. Talabani souffre de problèmes de santé et a été transféré lundi dans la nuit dans un hôpital de Bagdad ," avait indiqué le bureau de M. Talabani dans un communiqué diffusé sur son site internet.

RAHIL du Président Aziz

 Le Leader de l’opposition démocratique et président du RFD, Ahmed Ould Daddah tient a organiser un grand meeting ce soir à la place Mosquée Ben Abass. Le but de ce meeting est pour demander le départ du Président Mohamed Ould Abdel Aziz (Rahil).

lundi 17 décembre 2012

Mauritanie - Ould Abdelaziz : 'Je n'ai jamais redouté de coup d'État'.



Presque rétabli, le président mauritanien,Mohamed Ould Abdelaziz, revient sur"l'accident" qui a failli lui coûter la vie et sur sa convalescence. Sans oublier ses relations avec l'opposition, qu'il souhaite voir plus responsable.

Il a perdu du poids, son visage s'est creusé. Mais sa démarche est restée énergique et sa poignée de main ferme. Mohamed Ould Abdelaziz, 55 ans, va mieux. Beaucoup mieux que le 14 octobre, lorsqu'il était évacué vers la France à bord d'un avion médicalisé. La veille, le président mauritanien avait été blessé par balle à l'abdomen par un jeune lieutenant de l'armée de l'air. Par méprise, selon la version officielle.

Rentré en Mauritanie le 24 novembre, « Aziz » a tenu à montrer que c'est encore lui le patron, bien qu'il soit contraint à un « suivi médical soutenu ». Depuis son putsch, en août 2008, et plus encore depuis son élection, en juillet 2009, il est l'homme fort de la Mauritanie. 

Fidèle à sa réputation, il n'a pas délégué officiellement ses pouvoirs après son « accident ». Pour sa première interview depuis son retour à NouakchottAziz a reçu J.A. au palais présidentiel.

Jeune Afrique : L'épisode du 13 octobre a-t-il fait de vous un autre homme ?

Mohamed Ould Abdelaziz : Non, je suis toujours le même. Cela n'influe ni sur mes activités, ni sur mon comportement, ni sur ma vision des choses. Quant à l'incident, c'était un acte isolé de la part d'un officier qui a sans doute agi avec le souci de sécuriser une partie du territoire, alors qu'il n'en avait ni les prérogatives ni les moyens. Il ne visait personne en particulier. En tant que président, je n'ai pas voulu m'arrêter à ce contrôle irrégulier, c'est tout.

Vous avez tout de même failli perdre la vie. Pourquoi cet officier a-t-il été libéré le soir même ?

Parce que l'enquête, qui a été menée le soir même, a révélé qu'à aucun moment il n'avait pensé ouvrir le feu sur le président. Il a tiré pour arrêter un véhicule. Certes, il aurait pu être sanctionné. Mais ce n'était qu'une initiative malheureuse. Il était inutile d'envenimer la situation.

N'avez-vous jamais douté de sa bonne foi ?

À aucun moment. Comment aurait-il pu s'imaginer que j'étais dans la voiture et que j'allais passer par cette route ? Il ne m'a pas vu au volant.

Quels soins avez-vous reçus ?

J'ai subi ma première opération à Nouakchott, car il fallait parer au plus pressé et arrêter l'hémorragie. Selon les médecins, j'ai perdu au moins 2,5 litres de sang. Après avoir été évacué vers la France, j'ai à nouveau été opéré. Je suis resté trente-cinq jours sans manger ni boire, cela a été très difficile. J'ai perdu pratiquement 20 % de mon poids. De 80 kg je me suis retrouvé à environ 68 kg. Mais j'ai depuis remonté la pente, et les choses sont rentrées dans l'ordre.

Pendant votre convalescence, avez-vous délégué certains de vos pouvoirs à des hommes de confiance ?

Non, ce n'était pas nécessaire. J'ai toujours gardé toutes mes facultés mentales et physiques. Même blessé, après l'accident, j'ai continué à conduire moi-même mon véhicule. J'ai tout organisé. J'ai moi-même convoqué les médecins. J'ai marché jusqu'à l'hôpital, je n'ai jamais été sur une civière. Je ne me suis jamais senti affaibli.

Donc vous n'avez pas délégué ?

J'ai continué à gérer le pays et à m'enquérir quotidiennement de la situation. Je n'avais pas à déléguer : j'étais conscient et en vie.

Pas même au chef d'état-major de l'armée, Mohamed Ould Ghazouani ?

L'a-t-on vu renvoyer des ministres ou nommer des gouverneurs ? Il n'a fait que tenir son rôle.

Avez-vous craint un coup d'État militaire pendant votre absence ?

Cette idée ne m'a même pas effleuré. Si par le passé le pays a connu beaucoup de coups d'État, c'est parce que l'armée était en déliquescence. Ce n'est plus le cas. Cela dit, la Mauritanie n'est pas à l'abri de quelques individus qui continuent d'agir de manière anarchique. Dans leurs meetings ou dans la rue, ils prônent la violence ou le changement par la force. Mais cela n'a rien à voir avec l'armée.

Vous faites allusion aux leaders de la Coordination de l'opposition démocratique (COD) ?

Je ne parle pas de la COD, mais de quelques personnes connues dont le comportement, inapproprié dans une démocratie, me paraît irresponsable. Si elles veulent du changement, cela doit passer par les urnes.

L'ancien président de la transition, Ely Ould Mohamed Vall, qui est aussi votre cousin, a tenu des propos très critiques en votre absence... 

Je suis habitué à ces critiques, qui ne changent pas grand-chose. Le pays continue malgré tout, depuis 2008, d'avancer. Je prends cela avec beaucoup de philosophie.

En votre absence, une partie de l'Union pour la République (UPR, parti présidentiel) a accepté de dialoguer avec la COD. Est-ce une bonne chose ?

Les dirigeants de l'UPR m'ont consulté, je leur ai dit d'accepter la proposition de la COD. Il ne faut pas y voir une trahison. D'ailleurs, je suis prêt à recevoir les leaders de la COD s'ils le souhaitent.

Justement, comment résoudre cette crise de confiance avec la frange de l'opposition la plus radicale, qui exige toujours votre départ ?

Encore une fois, dans une démocratie, la meilleure solution pour régler les problèmes, c'est les urnes. Le meilleur jugement, c'est celui du peuple. Pour garantir la transparence des élections législatives et municipales [elles ont été reportées sine die en novembre 2011, NDLR], nous avons d'ailleurs mis en place une Commission électorale nationale indépendante [Ceni] et un état civil fiable, biométrique. Aujourd'hui, on a plus de 78 % d'électeurs potentiels recensés.

Quand ces élections vont-elles enfin se tenir ?

Le plus vite possible. Mais c'est la Ceni qui doit en fixer la date, pas le gouvernement.

Le président de l'Assemblée nationale, Messaoud Ould Boulkheir, propose la formation d'un gouvernement d'union nationale...

Cette proposition est dépassée. Mettre en place un tel gouvernement pour deux ou trois mois déstabiliserait le pays. Nous avons déjà un gouvernement stable. Cela ne rimerait à rien, et le peuple en souffrirait.

Pourquoi la Mauritanie ne veut-elle pas s'engager militairement dans le Nord-Mali ?

Parce que nous n'aimons pas faire la guerre. Dans le passé, nous sommes intervenus ponctuellement dans le Nord-Mali, mais c'était uniquement pour sécuriser notre territoire. Ce n'était pas par plaisir que nous franchissions nos frontières et perdions des hommes. Le Mali est membre de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao). C'est à elle de régler ce problème.

Concrètement, que préconisez-vous ?

Au lieu de faire la guerre à 60 % du territoire malien, il faut essayer de résoudre les problèmes. Nous conseillons à l'État malien de discuter avec le MNLA [Mouvement national pour la libération de l'Azawad] et Ansar Eddine [groupe jihadiste]. Ils sont présents dans des régions où les populations se sentent parfois lésées. On ne peut pas laisser cette situation perdurer. C'est vrai que leurs revendications sont parfois extrêmes, mais, en dialoguant, on peut les raisonner.

C'est une position que vous avez réaffirmée à François Hollande lors de votre rencontre le 20 novembre ?

Je l'ai réaffirmée partout. Non pas parce que la Mauritanie serait faible et n'aurait pas les moyens de se défendre. Nous connaissons bien la situation.

Quelles sont vos relations avec le président français ?

Nous entretenions de très bons rapports avec son prédécesseur, rien n'a changé avec François Hollande.

Vos opposants vous reprochent de faire le jeu de la France dans le Sahel... Nous ne sommes inféodés à personne. Nous utilisons nos armes, nos munitions, nos hommes, notre aviation. Il n'est pas question de la France là-dedans, même si nous partageons la même vision des choses et la même stratégie.

Que pouvez-vous nous dire du jihadiste français récemment arrêté à Néma ?

Il s'agit d'un Français de souche qui a été arrêté au moment où il tentait de sortir par une zone contrôlée, après être entré par le Nord. Une enquête est en cours. Ce que nous savons, c'est qu'il a traversé tout le Maghreb, puis la Mauritanie pour apprendre l'arabe. Il est même déjà allé à Tombouctou. Il n'était pas armé, il n'avait pas de grenades sur lui, ni d'explosifs, donc il ne constitue pas une menace immédiate. Source cridem

samedi 15 décembre 2012

Le ministre des affaires étrangères représente le Président de la République au sommet des pays ACP

Nouakchott,  15/12/2012  -   Le ministre des affaires étrangères et de la coopération, M. Hamady Ould Hamady a représenté le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz au 7eme sommet du groupe des pays Afrique- Caraïbes- Pacifique (ACP) qui s'est tenu à Malabo du 12 au 13 décembre courant.
Au terme de ce sommet, un communiqué final, traitant des sujets discutées par le sommet et relatifs à l'avenir du Groupe à l'horizon 2012, aux questions économiques et au partenariat avec l'Union Européenne a été rendu public.
Les travaux du sommet se sont déroulés également en présence de SEM Ba Abderrahmane, ambassadeur de Mauritanie à Malabo, avec résidence au Nigéria et du député Mohamed Abdallahi ould Guelay, membre de l'assemblée parlementaire paritaire. Source ami.

Plusieurs régions égyptiennes doivent se prononcer ce samedi en faveur ou non de la nouvelle Constitution portée par le président Morsi. Un projet qui a, ces dernières semaines, profondément divisé l'Égypte en proie à de violentes manifestations.

Une partie des citoyens égyptiens, notamment au Caire et à Alexandrie, sont appelés à voter samedi 15 décembre pour approuver ou rejeter le projet de nouvelle Constitution du président Mohamed Morsi. 

RETOUR DU PRESIDENT AZIZ

Le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz est rentré à Nouakchott dans la nuit de jeudi à vendredi après deux nouvelles semaines de soins en France, à la suite de sa blessure par balle du 13 octobre dûe officiellement un "tir accidentel" d'un soldat de son armée. Il assistera au match Mauritanie-Liberia en cours de préparation.

dimanche 24 juin 2012

MOHAMED MOURSY PREMIER PRESIDENT DE L'EGYPTE DEMOCRATIQUE

La commission électorale a proclamé ce dimanche Mohamed Morsi vainqueur de l'élection présidentielle égyptienne. Le candidat des Frères musulmans remporte le scrutin face à Ahmed Chafik, l'ancien Premier ministre de Hosni Moubarak.candidat des Frères musulmans, élu avec 51,7% des suffrages au second tour.devant l'ancien général Ahmed Chafik, va devenir le premier président de l'Egypte démocratiquement élu.

DECLARATION DE ELY OULD MOHAMED VALL

L’ex président ELY OULD MOHAMED VALL juge l’initiative du président de l’assemblée trop tard. Seul le départ du régime en place peut apporter un changement. Aucune autre solution n’est envisagée. Un gouvernement de coalition ne peut en aucun cas apporter une solution.

mercredi 20 juin 2012

Nouakchott - Dakar : Un clash diplomatique en perspective ?

L’opposant et homme d’affaires mauritanien Moustapha Ould Limam Chavii pourrait-il être la goutte qui fait déborder le vase dans les relations entre la Mauritanie et le Sénégal ? Une question qui se pose avec acuité, avec la demande d’extradition formulée, vendredi dernier, par le ministre mauritanien de l’Intérieur, Mohamed Ould Boillil et le refus des autorités sénégalaises.. En visite au Sénégal, dans le cadre d’une mission de bons offices que lui a confié le président burkinabé Blaise Compaoré dont il est Conseiller, Moustapha Limam Chavi se trouve depuis quelques jours à Dakar pour une solution à la crise malienne. L’occasion pour le ministre de l’Intérieur, Mohamed Ould Boïlil de demander son extradition, sur la base d’un mandat d’arrêt international émis par la justice mauritanienne à son égard, pour trafic d’armes, terrorisme et connivences avec des groupuscules nuisibles à la Mauritanie. La réaction des autorités sénégalaises, qui ne s’est pas fait attendre, est intervenue sous la forme d’un refus sec. Les raisons d’un refus La raison invoquée par les autorités sénégalaises est que Ould Chavii, mauritanien certes, serait actuellement à Dakar en sa qualité de conseiller de plusieurs chefs d’Etats africains (Blaise Compaoré, du Burkina Faso, Alassane Ouattara de Cote d’Ivoire et Issouffou du Niger). D’où l’impossibilité de l’arrêter et de l’extrader pour la simple raison qu’il s’oppose au pouvoir de Mohamed Ould Abdel Aziz. Une manière de dire que les accusations d’accointances avec le terrorisme dans la sous région sahélo-saharienne (Al Qaeda au Maghreb Islamique) dont l’affuble Nouakchott, ne tiennent pas la route. Ainsi, dans ce qui ressemble bien à une manière de " noyer le poisson ", Dakar n’est pas sur la même longueur d’onde que Nouakchott. Mais le Sénégal n’est pas le seul. On se rappelle, à ce sujet précis, que des pays occidentaux, comme la France et l’Espagne, n’avaient pas suivi, eux aussi, les accusations portées par la Mauritanie contre Ould Limam Chavii, quand, le 28 décembre 2011, à la demande du ministère public, un juge d’instruction du pôle antiterroriste du tribunal de Nouakchott, avait lancé un mandat d’arrêt international contre Mustapha Ould Limam Chaavi, un homme au réseau de relations tentaculaire, jouant parfois le rôle de conseiller officieux de certains chefs d’états oust africains. Le refus de suivre le désir de Nouakchott d’impliquer Moustapha Limam El Chaavi dans le terrorisme vient de deux faits essentiels. La première est qu’aucune preuve tangible de son accointance avec AQMI n’a été fournie par la Mauritanie. Le document fait ressortir 3 chefs d’accusation qui renvoient au terrorisme et au crime transfrontalier en des termes on ne peut plus clair : " financement d’activités terroristes, intelligence avec des groupuscules terroristes et appui financier et logistique à une organisation terroriste ". La seule chance pour que ce chapelet d’accusations soit pris en compte est qu’il provienne de la France ou des Etats unis, pays qui font de la lutte contre le terrorisme une question de vie ou de mort. Ensuite, l’homme est un acteur régulièrement impliqué dans des négociations et tractations visant la libération d’otages occidentaux enlevés par la nébuleuse terroriste Al Qaida. Le désir des autorités mauritaniennes de lier le " dossier " de Ould Chavii à celui de trois (3) autres terroristes également sous le coup de mandats d’arrêt internationaux ( Hamada Ould Mohamed Khairou, El Hacen Ould Khlil et Fawaz Ould Ahmed) n’a pas produit l’effet escompté. Même s’il est établi aujourd’hui qu’Ould Khairou, est le dirigeant d’une branche dissidente d’AQMI, " l’Unité et le Jihad en Afrique de l’Ouest " (MUJAO) dont la naissance a été annoncée en novembre dernier. Celui-ci a revendiqué le rapt de trois occidentaux (deux espagnols et une italienne) dans un camp de réfugié sahraoui situé dans le Sud Algérien (près de la ville de Tindouf). Les deux autres, Khlil et Fawaz, membres du groupe terroriste dirigé par Mokhtar Bel Mokhtat, alias Belawar, auraient pris part quant à eux au sanglant attentat de Lemghaity, en 2005, un cantonnement de l’armée mauritanienne, aux confins de la frontière avec l’Algérie et le Mali. Les visées de Nouakchott En fait, Nouakchott sait pertinemment que les nouvelles autorités de Dakar ne vont pas commettre l’impair de leur refiler un homme de la trempe de Chavii sans véritables preuves de son implication dans des activités terroristes. Car contenter Ould Abdel Aziz risque de provoquer le courroux d’autres chefs d’Etats africains (Burkina, Niger, Cote d’Ivoire) qui ont une autre estime pour l’homme. Et même, l’impliquer dans des activités " illégales " peut, par ricochet, atteindre ces présidents qui ont fait de lui leur conseiller officieux. Surtout le président Burkinabé dont les affinités avec Ould Chavii ne datent pas d’aujourd’hui et qui ne peut rien ignorer de ce qu’il fait. Il faut noter à ce sujet, la réaction du Rassemblement des forces démocratiques (RFD) qui a qualifié de " maladresses diplomatiques" la demande formulée par Nouakchott. Le niet catégorique de Dakar constituerait un désaveu aux biens fondés des chefs d’inculpations arrêtés par la justice mauritanienne, lesquels ne serait en définitive que la traduction sous une forme judiciaire d’un sordide règlement de compte politique. Il faut dire que cet incident vient ajouter son grain de sable dans l’engrenage de relations diplomatiques déjà délictuelles entre la Mauritanie et le Sénégal, surtout après l’histoire des fameux titres de séjour imposés aux étrangers vivant sur le sol mauritanien, y compris les ressortissants sénégalais. Si c’est là le véritable objectif recherché par Nouakchott, il faut s’attendre, dans les prochains jours, à une exacerbation de la tension entre les deux pays. Ce que ni les accrocs entre pêcheurs sénégalais et garde-côtes mauritaniens ni la volonté de Nouakchott de gérer avec rationalité le séjour des étrangers sur son sol n’ont pu entamer risque bien d’arriver avec le déterrement de ce dossier de demande d’extradition de Chavii. Sauf s’il ne s’est agi, en fin de compte, que d’un ballon d’essai par lequel le président Aziz veut tester le degré de " souplesse " de Macky Sall, le nouvel homme fort du Sénégal. Sneiba Mohamed. Source Cridem

dimanche 17 juin 2012

Le Président de la République assiste aux funérailles du prince héritier de l'Arabie Saoudite

A la Suite du décès de son altesse royale, le prince Nayef Ben Abdel Aziz, prince héritier,vice -président du conseil des ministres et ministre de l'intérieur d'Arabie Saoudite, le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a assisté dimanche, aux côtés roi Abdallah BenAbdel Aziz et de plusieurs dirigeants des pays arabes et islamiques ou leurs représentants à la prière funéraire à la grande mosquée de la Mecque.

samedi 16 juin 2012

Décès du prince héritier, Nayef Iben Abdel Aziz

Né en 1933 à Taëf, SAR le prince Nayef Ibn Abdelaziz, prince héritier d'Arabie Saoudite, décédé samedi, était un homme de cœur, qui a, toujours, était un très grand fervent pour les causes humanitaires. L'ensemble de rédaction du journal LA LOUPE ,présente ses vives condoléances pour le peuple frère de l'Arabie Saoudite.واتا لله وانا اليه راجعون Les obsèques du défunt auront lieu dimanche à La Mecque.

mardi 12 juin 2012

LES CONSEQUENCES DU PRINTEMPS ARABE

Depuis un an et demi, la révolution dans certains pays arabes, n’a apportée que morts et destructions. Jusqu'à ce jour, des mouvements et des manifestations continuent sans arrêt Les pays concernés par le “Printemps Arabe” ont vu leur activité économique ralentir sérieusement en 2011 selon le rapport du FMI. Les conséquences économiques sont lourdes : le coût de la démocratie est trop élevé pour ces pays. Le redressement économique prendra du temps. les pays du Golfe semblent avoir bien profité de la situation puisqu'ils s’en sortent plus riches. Les Émirats arabes unis et Oman semblent en profiter moins que les autres. Le Printemps Arabe aurait coûté 55 Milliards USD Les populations de ces pays risquent d’être déçues rapidement par ce qu’ils ont cru être le printemps…

lundi 11 juin 2012

Hollande inquiet de la « menace d’installation de groupes terroristes au Nord Mali »

PARIS – Le président François Hollande a dit lundi redouter l’installation de groupes terroristes dans le nord du Mali, actuellement aux mains de forces touaregs et islamistes, et réaffirmé le soutien de la France à une éventuelle opération militaire africaine pour les déloger. Il y a une menace d’installation de groupes terroristes au nord-Mali (…), il y a une intervention extérieure qui déstabilise le Mali et qui installe des groupes dont la vocation est une intervention qui va bien au-delà du Mali, en Afrique et peut-être au-delà, a déclaré M. Hollande à l’issue d’un entretien avec le président nigérien Mahamadou Issoufou. Cette menace existe, c’est aux Africains de la conjurer, à eux de décider. La Cédéao (Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest) en est à la fois l’instrument juridique et l’instrument éventuellement militaire, a poursuivi le chef de l’Etat français devant la presse.

LE PM DEVANT L'ASSEMBLE NATIONALE

Le Premier ministre interpellé sur le programme "EMEL 2012" Nouakchott, 10/06/2012 - L'Assemblée nationale a consacré sa séance du dimanche à une interpellation du député d'Aleg M. Houssein Ould Ahmed El Hadi destinée au Premier ministre, Dr. Moulaye Ould Mohamed Laghdaf, portant sur le bilan du plan "Emel 2012" mis en œuvre par les pouvoirs publics pour faire face à la situation découlant du déficit pluviométrique. Le député a, au cours de la séance présidée par le M. El Arbi Ould Jiddeyne, premier vice président de l'Assemblée nationale, indiqué que le Président de la République Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a donné ses instructions en octobre 2011 au gouvernement pour mettre en place un plan pour traiter les effets probables de la sècheresse sur le citoyen et sur les ressources animales. Le député a ajouté que le gouvernement a exécuté les instructions, mis en place le plan "Emel 2012" et mobilisé à cette fin une enveloppe financière considérable. Mais, ajoute-t-il, les citoyens sont pratiquement unanimes pour dire que le bilan, jusqu'à présent au moins, n'a pas été à la hauteur des attentes ni même au niveau de ce qui a été programmé, demandant au Premier ministre de s'expliquer sur le sujet. Dans ses réponses aux questions du député, le Premier ministre a indiqué que, prendre parti pour les pauvres, les marginalisés qui ont été privés pendant les cinquante dernières années, représente l'axe principal de la politique du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz qui repose sur la lutte contre la cherté de la vie et la création d'infrastructures permettant à ces citoyens l'accès aux services de base. Il a ajouté que l'Etat a mis en œuvre le programme "Emel 2011" afin de contrer la hausse des prix et faire en sorte que les mauritaniens à revenus faibles puissent disposer de produits alimentaires de base à des prix subventionnés parfois à hauteur de 50% du prix initial, en plus de la création d'opportunités d'emplois devant atténuer le chômage au sein des populations. Pour faire face à la situation difficile résultant du déficit pluviométrique l'année dernière, les pouvoirs publics ont annoncé un programme de plus grande envergure, "Emel 2012" avec pour objectif d'intervenir dans la totalité des zones du pays et dans les meilleurs délais possibles pour garantir la sécurité alimentaire et préserver les ressources animales. Et pour parler chiffres, le Premier ministre a souligné que le programme "Emel 2012, à travers sa composante boutiques, a permis à entre 40 à 50% de la population de Nouakchott, par le biais de 400 boutiques ouvertes à cet effet, de disposer de produits alimentaires à des prix subventionnés. Tout comme les habitants des zones de l'intérieur du pays ont bénéficié du même service grâce à l'ouverture, dans leurs zones, de 835 boutiques. Dr. Moulaye Ould Mohamed Laghaf a précisé que le facteur principal pris en compte est la densité démographique et la précarité de la vie des populations, notant que le choix des points abritant ces boutiques a été fait en commun accord entre autorités administratives, élus et organisations locales de la société civile, tous plus proches du citoyen et des conditions des zones ciblées ainsi que la nature des habitants qui y résident. Il a insisté sur le fait que l'exécution de la composante boutiques à l'intérieur du pays a nécessité la mise en place d'un pont terrestre pour acheminer les denrées alimentaires aux zones destinataires précises et qu'il a fallu utiliser 271 camions à cette fin, ce qui représente le plus grand pont terrestre jamais réalisé en Mauritanie. A propos de la quantité des produits transportés, le Premier ministre a précisé que jusque là 150 000 tonnes de produits alimentaires dont 50 000 pour les citoyens et 100 000 comme aliments de bétail ont été acheminées à l'intérieur du pays, soulignant qu'entre 40 à 80 camions sont utilisés quotidiennement pour l'opération de transport. Faisant la comparaison entre l'intervention de l'Etat en 2003 et le programme "Emel 2012", le Premier ministre a précisé que la quantité acheminée en 2003 au cours de 10 mois a atteint 79 000 tonnes alors le programme Emel 2012 a permis l'acheminement, en 4 mois seulement, de 167 000 tonnes. Il a affirmé que le programme Emel 2012 a pu effectivement secourir les populations et leur cheptel dans une conjoncture difficile, même si, comme tout autre plan d'urgence, ce programme a connu des insuffisances dues essentiellement au relief du pays parfois très difficile et à l'étendue du territoire national. Il a, en outre, noté que les pouvoirs publics ont reçu, avec une grande largesse d'esprit, plusieurs remarques considérées comme une contribution réelle à l'exécution du programme car, leur permettant de prendre les mesures nécessaires pour surmonter les difficultés soulevées. Commentant les interventions de certains députés, le Premier ministre a souligné, par ailleurs, que les pouvoirs publics n'ont ménagé aucun effort pour assurer le bien être du citoyen et améliorer ses conditions de vie, conformément à l'intérêt qui lui est accordé dans le programme du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz. Il a, dans ce cadre, énuméré un certain nombre de réalisations accomplies dans un laps de temps très court, comme la distribution de 70 000 parcelles de terrains équipées de tous les services de base, l'augmentation du SMIG, le doublement des pensions pour 12 000 retraités, l'accroissement de la production électrique, le retour de 24 000 citoyens qui étaient réfugiés au Sénégal et les efforts consentis en faveur des travailleurs non permanents pour leur permettre d'être des citoyens comme tous les autres citoyens alors qu'ils étaient rejetés par les anciens régimes. Auparavant, les députés avaient présenté des remarques qui ont porté sur les principales insuffisances constatées au niveau de l'exécution du programme "Emel 2012". Ces remarques sont relatives notamment à l'insuffisance de la quantité des produits alimentaires qui peut être achetée, à l'arrivée tardive des quantités destinées à l'intérieur du pays, à la répartition géographique des boutiques, à l'insuffisance des quantités d'aliments de bétail et à la critique des comportements de certains de ceux qui supervisent l'exécution du programme.Source AMI
Mauritanie: fin de la grève dans une mine d'or détenue par des Canadiens Nouakchott (AFP) - Le travail a repris samedi dans la mine d'or de Tasiast (400 km au nord-est de Nouakchott), détenue à 100% par la canadienne Kinross, après la satisfaction des revendications des travailleurs en grève générale depuis quatre jours, a-t-on appris auprès du syndicat de la société. "Les travailleurs et l'entreprise sont tombés d'accord sur l'ensemble des 20 points de la plate-forme revendicative posée par le personnel de la société", a affirmé à l'AFP Mohamed Vall Ould Merzoug, un responsable syndical. Parmi les points d'accord, figurent "la suppression dans deux mois de 25% de retenue sur le salaire, une augmentation de 50% des salaires envisagée dans les six mois prochains et la prise en charge totale des soins de santé" des employés. Les travailleurs ont également obtenu de Kinross "un bonus de plus de deux mois de salaires tous les six mois" et une "harmonisation des catégories" qui se traduira par "une plus grande justice au niveau des traitements", a précisé M. Ould Merzoug. S'agissant du retour des cinq travailleurs licenciés sans droit, un seul a été d'office réintégré mais les dossiers des quatre autres "seront examinés au cas par cas" et les employés "réintégrés en cas de découverte de licenciement abusif", a-t-il indiqué. "Ce que nous avons obtenus de plus important, c'est d'amener les administrateurs expatriés à respecter le droit mauritanien et les travailleurs mauritaniens, à favoriser une mauritanisation progressive des emplois, cela s'est produit, nous en sommes contents", a-t-il poursuivi. La grève, déclenchée mardi, concernait 1500 employés de Tasiast-Mauritanie, filiale à 100% de la société canadienne Kinross. Selon le site Internet de Tasiast-Mauritanie, la compagnie a débuté ses opérations commerciales en 2008. Kinross a acquis 100% des parts de la mine d'or de Tasiast à l'issue de la finalisation du processus en septembre 2010. En 2011, la production de la mine a été de près de 200.700 onces d'or, et ses réserves "prouvées et probables" sont estimées à près de 7,5 millions d'onces.