dimanche 24 juin 2012

MOHAMED MOURSY PREMIER PRESIDENT DE L'EGYPTE DEMOCRATIQUE

La commission électorale a proclamé ce dimanche Mohamed Morsi vainqueur de l'élection présidentielle égyptienne. Le candidat des Frères musulmans remporte le scrutin face à Ahmed Chafik, l'ancien Premier ministre de Hosni Moubarak.candidat des Frères musulmans, élu avec 51,7% des suffrages au second tour.devant l'ancien général Ahmed Chafik, va devenir le premier président de l'Egypte démocratiquement élu.

DECLARATION DE ELY OULD MOHAMED VALL

L’ex président ELY OULD MOHAMED VALL juge l’initiative du président de l’assemblée trop tard. Seul le départ du régime en place peut apporter un changement. Aucune autre solution n’est envisagée. Un gouvernement de coalition ne peut en aucun cas apporter une solution.

mercredi 20 juin 2012

Nouakchott - Dakar : Un clash diplomatique en perspective ?

L’opposant et homme d’affaires mauritanien Moustapha Ould Limam Chavii pourrait-il être la goutte qui fait déborder le vase dans les relations entre la Mauritanie et le Sénégal ? Une question qui se pose avec acuité, avec la demande d’extradition formulée, vendredi dernier, par le ministre mauritanien de l’Intérieur, Mohamed Ould Boillil et le refus des autorités sénégalaises.. En visite au Sénégal, dans le cadre d’une mission de bons offices que lui a confié le président burkinabé Blaise Compaoré dont il est Conseiller, Moustapha Limam Chavi se trouve depuis quelques jours à Dakar pour une solution à la crise malienne. L’occasion pour le ministre de l’Intérieur, Mohamed Ould Boïlil de demander son extradition, sur la base d’un mandat d’arrêt international émis par la justice mauritanienne à son égard, pour trafic d’armes, terrorisme et connivences avec des groupuscules nuisibles à la Mauritanie. La réaction des autorités sénégalaises, qui ne s’est pas fait attendre, est intervenue sous la forme d’un refus sec. Les raisons d’un refus La raison invoquée par les autorités sénégalaises est que Ould Chavii, mauritanien certes, serait actuellement à Dakar en sa qualité de conseiller de plusieurs chefs d’Etats africains (Blaise Compaoré, du Burkina Faso, Alassane Ouattara de Cote d’Ivoire et Issouffou du Niger). D’où l’impossibilité de l’arrêter et de l’extrader pour la simple raison qu’il s’oppose au pouvoir de Mohamed Ould Abdel Aziz. Une manière de dire que les accusations d’accointances avec le terrorisme dans la sous région sahélo-saharienne (Al Qaeda au Maghreb Islamique) dont l’affuble Nouakchott, ne tiennent pas la route. Ainsi, dans ce qui ressemble bien à une manière de " noyer le poisson ", Dakar n’est pas sur la même longueur d’onde que Nouakchott. Mais le Sénégal n’est pas le seul. On se rappelle, à ce sujet précis, que des pays occidentaux, comme la France et l’Espagne, n’avaient pas suivi, eux aussi, les accusations portées par la Mauritanie contre Ould Limam Chavii, quand, le 28 décembre 2011, à la demande du ministère public, un juge d’instruction du pôle antiterroriste du tribunal de Nouakchott, avait lancé un mandat d’arrêt international contre Mustapha Ould Limam Chaavi, un homme au réseau de relations tentaculaire, jouant parfois le rôle de conseiller officieux de certains chefs d’états oust africains. Le refus de suivre le désir de Nouakchott d’impliquer Moustapha Limam El Chaavi dans le terrorisme vient de deux faits essentiels. La première est qu’aucune preuve tangible de son accointance avec AQMI n’a été fournie par la Mauritanie. Le document fait ressortir 3 chefs d’accusation qui renvoient au terrorisme et au crime transfrontalier en des termes on ne peut plus clair : " financement d’activités terroristes, intelligence avec des groupuscules terroristes et appui financier et logistique à une organisation terroriste ". La seule chance pour que ce chapelet d’accusations soit pris en compte est qu’il provienne de la France ou des Etats unis, pays qui font de la lutte contre le terrorisme une question de vie ou de mort. Ensuite, l’homme est un acteur régulièrement impliqué dans des négociations et tractations visant la libération d’otages occidentaux enlevés par la nébuleuse terroriste Al Qaida. Le désir des autorités mauritaniennes de lier le " dossier " de Ould Chavii à celui de trois (3) autres terroristes également sous le coup de mandats d’arrêt internationaux ( Hamada Ould Mohamed Khairou, El Hacen Ould Khlil et Fawaz Ould Ahmed) n’a pas produit l’effet escompté. Même s’il est établi aujourd’hui qu’Ould Khairou, est le dirigeant d’une branche dissidente d’AQMI, " l’Unité et le Jihad en Afrique de l’Ouest " (MUJAO) dont la naissance a été annoncée en novembre dernier. Celui-ci a revendiqué le rapt de trois occidentaux (deux espagnols et une italienne) dans un camp de réfugié sahraoui situé dans le Sud Algérien (près de la ville de Tindouf). Les deux autres, Khlil et Fawaz, membres du groupe terroriste dirigé par Mokhtar Bel Mokhtat, alias Belawar, auraient pris part quant à eux au sanglant attentat de Lemghaity, en 2005, un cantonnement de l’armée mauritanienne, aux confins de la frontière avec l’Algérie et le Mali. Les visées de Nouakchott En fait, Nouakchott sait pertinemment que les nouvelles autorités de Dakar ne vont pas commettre l’impair de leur refiler un homme de la trempe de Chavii sans véritables preuves de son implication dans des activités terroristes. Car contenter Ould Abdel Aziz risque de provoquer le courroux d’autres chefs d’Etats africains (Burkina, Niger, Cote d’Ivoire) qui ont une autre estime pour l’homme. Et même, l’impliquer dans des activités " illégales " peut, par ricochet, atteindre ces présidents qui ont fait de lui leur conseiller officieux. Surtout le président Burkinabé dont les affinités avec Ould Chavii ne datent pas d’aujourd’hui et qui ne peut rien ignorer de ce qu’il fait. Il faut noter à ce sujet, la réaction du Rassemblement des forces démocratiques (RFD) qui a qualifié de " maladresses diplomatiques" la demande formulée par Nouakchott. Le niet catégorique de Dakar constituerait un désaveu aux biens fondés des chefs d’inculpations arrêtés par la justice mauritanienne, lesquels ne serait en définitive que la traduction sous une forme judiciaire d’un sordide règlement de compte politique. Il faut dire que cet incident vient ajouter son grain de sable dans l’engrenage de relations diplomatiques déjà délictuelles entre la Mauritanie et le Sénégal, surtout après l’histoire des fameux titres de séjour imposés aux étrangers vivant sur le sol mauritanien, y compris les ressortissants sénégalais. Si c’est là le véritable objectif recherché par Nouakchott, il faut s’attendre, dans les prochains jours, à une exacerbation de la tension entre les deux pays. Ce que ni les accrocs entre pêcheurs sénégalais et garde-côtes mauritaniens ni la volonté de Nouakchott de gérer avec rationalité le séjour des étrangers sur son sol n’ont pu entamer risque bien d’arriver avec le déterrement de ce dossier de demande d’extradition de Chavii. Sauf s’il ne s’est agi, en fin de compte, que d’un ballon d’essai par lequel le président Aziz veut tester le degré de " souplesse " de Macky Sall, le nouvel homme fort du Sénégal. Sneiba Mohamed. Source Cridem

dimanche 17 juin 2012

Le Président de la République assiste aux funérailles du prince héritier de l'Arabie Saoudite

A la Suite du décès de son altesse royale, le prince Nayef Ben Abdel Aziz, prince héritier,vice -président du conseil des ministres et ministre de l'intérieur d'Arabie Saoudite, le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a assisté dimanche, aux côtés roi Abdallah BenAbdel Aziz et de plusieurs dirigeants des pays arabes et islamiques ou leurs représentants à la prière funéraire à la grande mosquée de la Mecque.

samedi 16 juin 2012

Décès du prince héritier, Nayef Iben Abdel Aziz

Né en 1933 à Taëf, SAR le prince Nayef Ibn Abdelaziz, prince héritier d'Arabie Saoudite, décédé samedi, était un homme de cœur, qui a, toujours, était un très grand fervent pour les causes humanitaires. L'ensemble de rédaction du journal LA LOUPE ,présente ses vives condoléances pour le peuple frère de l'Arabie Saoudite.واتا لله وانا اليه راجعون Les obsèques du défunt auront lieu dimanche à La Mecque.

mardi 12 juin 2012

LES CONSEQUENCES DU PRINTEMPS ARABE

Depuis un an et demi, la révolution dans certains pays arabes, n’a apportée que morts et destructions. Jusqu'à ce jour, des mouvements et des manifestations continuent sans arrêt Les pays concernés par le “Printemps Arabe” ont vu leur activité économique ralentir sérieusement en 2011 selon le rapport du FMI. Les conséquences économiques sont lourdes : le coût de la démocratie est trop élevé pour ces pays. Le redressement économique prendra du temps. les pays du Golfe semblent avoir bien profité de la situation puisqu'ils s’en sortent plus riches. Les Émirats arabes unis et Oman semblent en profiter moins que les autres. Le Printemps Arabe aurait coûté 55 Milliards USD Les populations de ces pays risquent d’être déçues rapidement par ce qu’ils ont cru être le printemps…

lundi 11 juin 2012

Hollande inquiet de la « menace d’installation de groupes terroristes au Nord Mali »

PARIS – Le président François Hollande a dit lundi redouter l’installation de groupes terroristes dans le nord du Mali, actuellement aux mains de forces touaregs et islamistes, et réaffirmé le soutien de la France à une éventuelle opération militaire africaine pour les déloger. Il y a une menace d’installation de groupes terroristes au nord-Mali (…), il y a une intervention extérieure qui déstabilise le Mali et qui installe des groupes dont la vocation est une intervention qui va bien au-delà du Mali, en Afrique et peut-être au-delà, a déclaré M. Hollande à l’issue d’un entretien avec le président nigérien Mahamadou Issoufou. Cette menace existe, c’est aux Africains de la conjurer, à eux de décider. La Cédéao (Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest) en est à la fois l’instrument juridique et l’instrument éventuellement militaire, a poursuivi le chef de l’Etat français devant la presse.

LE PM DEVANT L'ASSEMBLE NATIONALE

Le Premier ministre interpellé sur le programme "EMEL 2012" Nouakchott, 10/06/2012 - L'Assemblée nationale a consacré sa séance du dimanche à une interpellation du député d'Aleg M. Houssein Ould Ahmed El Hadi destinée au Premier ministre, Dr. Moulaye Ould Mohamed Laghdaf, portant sur le bilan du plan "Emel 2012" mis en œuvre par les pouvoirs publics pour faire face à la situation découlant du déficit pluviométrique. Le député a, au cours de la séance présidée par le M. El Arbi Ould Jiddeyne, premier vice président de l'Assemblée nationale, indiqué que le Président de la République Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a donné ses instructions en octobre 2011 au gouvernement pour mettre en place un plan pour traiter les effets probables de la sècheresse sur le citoyen et sur les ressources animales. Le député a ajouté que le gouvernement a exécuté les instructions, mis en place le plan "Emel 2012" et mobilisé à cette fin une enveloppe financière considérable. Mais, ajoute-t-il, les citoyens sont pratiquement unanimes pour dire que le bilan, jusqu'à présent au moins, n'a pas été à la hauteur des attentes ni même au niveau de ce qui a été programmé, demandant au Premier ministre de s'expliquer sur le sujet. Dans ses réponses aux questions du député, le Premier ministre a indiqué que, prendre parti pour les pauvres, les marginalisés qui ont été privés pendant les cinquante dernières années, représente l'axe principal de la politique du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz qui repose sur la lutte contre la cherté de la vie et la création d'infrastructures permettant à ces citoyens l'accès aux services de base. Il a ajouté que l'Etat a mis en œuvre le programme "Emel 2011" afin de contrer la hausse des prix et faire en sorte que les mauritaniens à revenus faibles puissent disposer de produits alimentaires de base à des prix subventionnés parfois à hauteur de 50% du prix initial, en plus de la création d'opportunités d'emplois devant atténuer le chômage au sein des populations. Pour faire face à la situation difficile résultant du déficit pluviométrique l'année dernière, les pouvoirs publics ont annoncé un programme de plus grande envergure, "Emel 2012" avec pour objectif d'intervenir dans la totalité des zones du pays et dans les meilleurs délais possibles pour garantir la sécurité alimentaire et préserver les ressources animales. Et pour parler chiffres, le Premier ministre a souligné que le programme "Emel 2012, à travers sa composante boutiques, a permis à entre 40 à 50% de la population de Nouakchott, par le biais de 400 boutiques ouvertes à cet effet, de disposer de produits alimentaires à des prix subventionnés. Tout comme les habitants des zones de l'intérieur du pays ont bénéficié du même service grâce à l'ouverture, dans leurs zones, de 835 boutiques. Dr. Moulaye Ould Mohamed Laghaf a précisé que le facteur principal pris en compte est la densité démographique et la précarité de la vie des populations, notant que le choix des points abritant ces boutiques a été fait en commun accord entre autorités administratives, élus et organisations locales de la société civile, tous plus proches du citoyen et des conditions des zones ciblées ainsi que la nature des habitants qui y résident. Il a insisté sur le fait que l'exécution de la composante boutiques à l'intérieur du pays a nécessité la mise en place d'un pont terrestre pour acheminer les denrées alimentaires aux zones destinataires précises et qu'il a fallu utiliser 271 camions à cette fin, ce qui représente le plus grand pont terrestre jamais réalisé en Mauritanie. A propos de la quantité des produits transportés, le Premier ministre a précisé que jusque là 150 000 tonnes de produits alimentaires dont 50 000 pour les citoyens et 100 000 comme aliments de bétail ont été acheminées à l'intérieur du pays, soulignant qu'entre 40 à 80 camions sont utilisés quotidiennement pour l'opération de transport. Faisant la comparaison entre l'intervention de l'Etat en 2003 et le programme "Emel 2012", le Premier ministre a précisé que la quantité acheminée en 2003 au cours de 10 mois a atteint 79 000 tonnes alors le programme Emel 2012 a permis l'acheminement, en 4 mois seulement, de 167 000 tonnes. Il a affirmé que le programme Emel 2012 a pu effectivement secourir les populations et leur cheptel dans une conjoncture difficile, même si, comme tout autre plan d'urgence, ce programme a connu des insuffisances dues essentiellement au relief du pays parfois très difficile et à l'étendue du territoire national. Il a, en outre, noté que les pouvoirs publics ont reçu, avec une grande largesse d'esprit, plusieurs remarques considérées comme une contribution réelle à l'exécution du programme car, leur permettant de prendre les mesures nécessaires pour surmonter les difficultés soulevées. Commentant les interventions de certains députés, le Premier ministre a souligné, par ailleurs, que les pouvoirs publics n'ont ménagé aucun effort pour assurer le bien être du citoyen et améliorer ses conditions de vie, conformément à l'intérêt qui lui est accordé dans le programme du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz. Il a, dans ce cadre, énuméré un certain nombre de réalisations accomplies dans un laps de temps très court, comme la distribution de 70 000 parcelles de terrains équipées de tous les services de base, l'augmentation du SMIG, le doublement des pensions pour 12 000 retraités, l'accroissement de la production électrique, le retour de 24 000 citoyens qui étaient réfugiés au Sénégal et les efforts consentis en faveur des travailleurs non permanents pour leur permettre d'être des citoyens comme tous les autres citoyens alors qu'ils étaient rejetés par les anciens régimes. Auparavant, les députés avaient présenté des remarques qui ont porté sur les principales insuffisances constatées au niveau de l'exécution du programme "Emel 2012". Ces remarques sont relatives notamment à l'insuffisance de la quantité des produits alimentaires qui peut être achetée, à l'arrivée tardive des quantités destinées à l'intérieur du pays, à la répartition géographique des boutiques, à l'insuffisance des quantités d'aliments de bétail et à la critique des comportements de certains de ceux qui supervisent l'exécution du programme.Source AMI
Mauritanie: fin de la grève dans une mine d'or détenue par des Canadiens Nouakchott (AFP) - Le travail a repris samedi dans la mine d'or de Tasiast (400 km au nord-est de Nouakchott), détenue à 100% par la canadienne Kinross, après la satisfaction des revendications des travailleurs en grève générale depuis quatre jours, a-t-on appris auprès du syndicat de la société. "Les travailleurs et l'entreprise sont tombés d'accord sur l'ensemble des 20 points de la plate-forme revendicative posée par le personnel de la société", a affirmé à l'AFP Mohamed Vall Ould Merzoug, un responsable syndical. Parmi les points d'accord, figurent "la suppression dans deux mois de 25% de retenue sur le salaire, une augmentation de 50% des salaires envisagée dans les six mois prochains et la prise en charge totale des soins de santé" des employés. Les travailleurs ont également obtenu de Kinross "un bonus de plus de deux mois de salaires tous les six mois" et une "harmonisation des catégories" qui se traduira par "une plus grande justice au niveau des traitements", a précisé M. Ould Merzoug. S'agissant du retour des cinq travailleurs licenciés sans droit, un seul a été d'office réintégré mais les dossiers des quatre autres "seront examinés au cas par cas" et les employés "réintégrés en cas de découverte de licenciement abusif", a-t-il indiqué. "Ce que nous avons obtenus de plus important, c'est d'amener les administrateurs expatriés à respecter le droit mauritanien et les travailleurs mauritaniens, à favoriser une mauritanisation progressive des emplois, cela s'est produit, nous en sommes contents", a-t-il poursuivi. La grève, déclenchée mardi, concernait 1500 employés de Tasiast-Mauritanie, filiale à 100% de la société canadienne Kinross. Selon le site Internet de Tasiast-Mauritanie, la compagnie a débuté ses opérations commerciales en 2008. Kinross a acquis 100% des parts de la mine d'or de Tasiast à l'issue de la finalisation du processus en septembre 2010. En 2011, la production de la mine a été de près de 200.700 onces d'or, et ses réserves "prouvées et probables" sont estimées à près de 7,5 millions d'onces.