dimanche 20 janvier 2013

EN BREF EN BREF


LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE SE REND EN ARABIA SAOUDITE
Les dirigeants arabes discuteront d'un vaste éventail de questions économiques et sociales lors du Troisième Sommet arabe de développement économique et social, qui aura lieu lundi et mardi dans la capitale saoudienne Riyad.

 Agence Nouakchott Info.
Cette agence est dans le collimateur de la HAPPA. Elle a parait-il, a diffusée des informations qui risquent de créer des convergences entre la Mauritanie et l’Algrie.
Le Directeur de cette agence Mohamed Mahmoud Ould Bou el Maaly s’est étonné de cette convocation. Certaine presse Algerienne, qualifie cette agence de canal privilégié de la propagande terroriste.

Ibrahima Sène, invité de l’émission Grand Oral de Rewmi FM.
Qui a déclaré dans cette émission « je ne suis pas de ceux qui pensent que la menace terroriste nous viendra du Mali. Elle viendra de la Mauritanie. Entre le Sénégal et le Mali, il y’a une frontière de 410 kilomètres, cependant, avec la Mauritanie, nous avons environ 800 kilomètres et, la Mauritanie a une présence Djihadiste sur place. Les partis politiques mauritaniens sont presque unanimes pour dire qu’ils sont contre une guerre au Nord Mali ».

samedi 19 janvier 2013

Un bombardement aérien détruit une voiture près de Fassala


Des témoins oculaires ont déclaré que l’aviation militaire française a détruit des voitures appartenant aux combattants islamistes près de la frontière avec la Mauritanie, non loin de la ville de Fassala. 

Cette information a été confirmée à Sahara médias par une source sécuritaire qui a affirmé que l’opération s’est passée à 225 km du territoire mauritanien, sans donner de précision sur l’identité de la cible visée. 

Le correspondant de Sahara médias dans la ville de Néma, citant des hommes fuyant les zones de combat, qu’ils ont vu quatre voitures incendiées qu’ils pensent appartenir à des éléments d’Al Qaeda au Maghreb Islamique (AQMI)
Au même moment, 22 Mauritaniens bloqués dans la localité malienne de Nioro ont lancé un appel aux autorités mauritaniennes pour leur assurer une protection pour rentrer au pays. Saharamedias.

mercredi 16 janvier 2013

Des étrangers pris en otage lors de l'attaque d'un site pétrolier de BP


Des islamistes ont attaqué mercredi un site de British Petroleum dans le sud de l'Algérie et pris en otage plusieurs de ses employés, notamment de nationalités britannique, norvégienne et japonaise, selon des sources diplomatiques, l'agence algérienne faisant état d'un mort.
Une personne a été tuée et sept autres blessées, dont deux étrangers, lors de l'attaque mercredi matin dans la région d'In Aménas, dans le sud-est de l'Algérie, non loin de la frontière libyenne, a annoncé l'agence nationale APS.
Un Français et quatre Japonais ont été pris en otage, a indiqué à l'AFP un député algérien, Mahmoud Guemama.
L'attaque et la prise d'otage ont été menées par des combattants d'al-Qaïda venus du nord du Mali, a affirmé l'un des combattants à l'AFP.
"Une opération de l'armée algérienne est en cours contre les assaillants, ont indiqué des sources diplomatiques.
"La prise d'otage implique des Britanniques, des Norvégiens et des Japonais", a précisé l'une des sources diplomatiques.
"Un incident terroriste est en cours dans la ville d'In Amenas sur le site d'une installation pétrolière près de la frontière de l'Algérie avec la Libye. L'ambassade britannique est informé de cet incident et est en contact avec les autorités locales", a indiqué une porte-parole du ministère britannique des Affaires étrangères.
Le groupe pétrolier britannique BP a également confirmé qu'un "incident dans le domaine de la sécurité" avait eu lieu mercredi matin sur le site.
"Nous pouvons confirmer qu'il y a eu un incident lié à la sécurité ce matin sur le gisement gazier d'In Amenas dans le centre-est de l'Algérie" près de la frontière avec la Libye, à environ 1.300 kilomètres d'Alger, a indiqué le groupe dans un communiqué ajoutant "ne pas avoir d'autres informations confirmées à ce stade" et "fera un nouveau point sur la situation".AFP

lundi 14 janvier 2013

France confirme la prise de Diabali par les islamistes au Mali


Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a confirmé lundi la prise par les islamistes de la ville de Diabali, à 400 km au nord de Bamako, près de la frontière avec la Mauritanie.« Nous savions qu’il y aurait une contre-offensive vers l’ouest, d’autant plus que là se trouvent les éléments déterminés, les plus structurés, les plus fanatiques (…) Ils ont pris Diabali, qui est une petite commune, après des combats importants et après une résistance de l’armée malienne qui était insuffisamment dotée à ce moment précis », a déclaré le ministre à la chaîne de télévision BFM-TV.La prise de Diabali par les jihadistes en dépit de l’intervention française qui bombarde depuis quatre jours leurs colonnes et leurs positions, avait été annoncée à l’AFP par un élu de la ville.

dimanche 13 janvier 2013

Le Président de la République se rend en Tunisie

   Le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a quitté Nouakchott, dimanche en début d'après-midi à destination de Tunis pour assister aux festivités marquant le deuxième anniversaire de la Révolution Tunisienne.

Mali : L’armée Française frappe au nord


Au troisième jour de l'intervention militaire française au Mali, les frappes aériennes se poursuivent sur des cibles islamistes dans le nord du pays. Plus au sud, des troupes au sol ont été déployées à Bamako et Mopti, tant pour assurer la sécurité des ressortissants français que pour affirmer la détermination de la France, selon le ministre de la Défense, qui confirme la poursuite des raids aériens et le déploiement de troupes au sol.

samedi 12 janvier 2013

Mohamed Ould Abdel Aziz attendu à Tunis le 14 janvier et à Riyad le 20.


Le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, a accepté l’invitation officielle du président provisoire de la République tunisienne,Moncef Marzouki, pour prendre part aux festivités du deuxième anniversaire de la révolution tunisienne du 14 janvier.

En marge de sa visite en Tunisie, le président Aziz aura des entretiens avec le président égyptien Mohamed Morsi et le président du Congrès général national libyen, Mohamed ElMegaryef.Youssef

Le président Aziz se rendra aussi le 20 janvier 2013 à Riyad pour prendre part aux travaux du troisième sommet économique et social arabe qui auront lieu dans la capitale saoudienne les 21 et 22 janvier.

Le président Aziz accomplira le rituel de la Omra à la Mosquée Al Haram Acharif à la Mecque. Il passera aussi une journée à Médine, la ville du Prophète (Paix et Salut sur Lui) au terme de son séjour en Arabie Saoudite. Invité d’honneur du RoiAbdallah Ibn Abdel Aziz Al Saoud, Gardien des Lieux Saints de l'Islam, le Président Mohamed Ould Abdel Aziz aura droit à l’ouverture de la Kaâba. Ce fait est un privilège rare accordé seulement aux plus illustres hôtes musulmans de la famille royale saoudienne. Cridem

CONDOLEANCES


L'ENSEMBLE DE LA RÉDACTION ADRESSE SES CONDOLÉANCES LES PLUS ATTRISTÉES A LA FAMILLE ET A TOUS LES MAURITANIENS  POUR LE DÉCÈS DU PRÉSIDENT SÉNAT
 BA AMADOU DIT M'BARE QU'ALLAH L'ACCUEIL DANS SON SAINT PARADIS 
WE INNA LILLAHI WE INA ILAYHI RAJIOUNE.

vendredi 11 janvier 2013

URGENT



La France est prête à arrêter l’offensive des terroristes si elle devait se poursuivre (François Hollande).
Le président  François Hollande a annoncé que Paris était « prête a arrêter l’offensive des terroristes » si celle-ci devait se poursuivre au Mali. Il a également dénoncé une agression caractérisée qui cherche «  à porter un coup fatal à l’existance même du Mali »des terroristes" si celle-ci devait se poursuivre au Mali. Il a également dénoncé "une agression caractérisée" qui cherche "à porter un coup fatal à l'existence même du Mali".à porter un coup fatal à l'existence même du Mali".

Avertissement du Conseil de sécurité aux rebelles maliens

Le Conseil de sécurité, à la demande de la France, s’est réuni jeudi soir pour débattre de l’évolution de la crise malienne. Ses membres se sont penchés sur un message du président par intérim du Mali, Dioncounda Traoré, qui a demandé aux Nations Unies (ONU) ainsi qu’à la France d’aider à bloquer l’avance des milices islamistes vers la capitale, Bamako.
Face à la grave détérioration de la situation sur le terrain, le Conseil de sécurité a appelé au déploiement rapide de la force internationale au Mali.  « Ces derniers évènements prouvent une nouvelle fois la nécessité de procéder au déploiement rapide d’une force africaine au Mali, ainsi que de la mission européenne  de formation et de conseil » a estimé  l’ambassadeur de France à l’ONU, Gérard Araud, au terme de la réunion.

MALI : LES ISLAMISTES S'EMPARENT DE KONA

Dans le centre du Mali, le mouvement Ansar Dine revendique la prise de Kona, la position la plus avancée de l’armée malienne.
Sanda Ould Boumama, porte-parole d’Ansar Dine, a dit au Service francophone de la VOA que les soldats ont pris la fuite face à l’avancée des islamistes. l'armee Malienne a repliée vers sévaré prés de Mopti.

 Kona est proche de Mopti, située à environ 650 kilomètres de la capitale.
Mercredi, les deux camps ont échangé des tirs pendant environ une demi-heure. L’incident s’est produit à Koko, un village situé au sud-est de Kona. Aucun bilan n’était disponible. 
​​Alors que les militaires maliens les ont repoussés, lundi, par des tirs de sommation, ces combattants ont laissé la route nationale, passant par la brousse, pour contourner les positions des forces régulières. Et Kona est tombée jeudi.
Le Conseil de Sécurité de l'ONU devait se réunir jeudi soir, à la demande de la France, pour débattre de la crise malienne et l'envoyé de l'ONU, Romano Prodi, était aussi attendu à Bamako avant la fin de la journée.

jeudi 10 janvier 2013

Communiqué du Conseil des Ministres

  Le Conseil des Ministres s'est réuni Jeudi 10 Janvier 2013 sous la Présidence de Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, Président de la République.
Le Conseil a examiné et approuvé le Projet de loi autorisant la ratification de l'accord de coopération économique et technique signé le 08 janvier 2013 à Nouakchott entre le Gouvernement de la République Islamique de Mauritanie et le Gouvernement de la République Populaire de Chine, destiné au financement des projets de coopération économique et technique.
Le présent accord de prêt d'un montant de cent vingt millions (120 000 000) de Yen Renmimbi, soit l'équivalent de 5 Milliards 845 Millions d'ouguiyas, permettra de financer des projets de développement qui seront convenus entre les deux parties en accordant la priorité à la réhabilitation des infrastructures réalisées dans le cadre de la coopération bilatérale.
Le Conseil a également examiné et adopté les projets de décrets suivants :
-Projet de décret portant nomination du Président du Comité de Pilotage de l'Agence Nationale d'Exécution et de Suivi des Projets
-Projet de décret portant dissolution d'un établissement public à caractère industriel et commercial dénommé " Agence Nationale de Développement des Energies Renouvelables (ANADER).
-Projet de décret portant nomination des membres du Conseil d'Administration de l'Ecole de Santé Publique de Rosso.
-Projet de décret portant attributions, organisation et modalités de fonctionnement de l'Autorité de la Zone Franche de Nouadhibou.
-Projet de décret portant nomination des membres du Conseil d'Administration de l'Ecole Nationale de Formation et de Vulgarisation Agricole de Kéadi (ENFVA).
Le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération a présenté une communication relative à la situation internationale.
Le Ministre de l'Intérieur et de la Décentralisation a présenté une communication relative à la situation intérieure.
Enfin le Conseil a pris les deux mesures individuelles suivantes :
Secrétariat Général de la Présidence de la République
Agence Nationale d'Exécution et de Suivi des Projets
Directeur Général, Mohamed Aly Ould Sidi Mohamed, précédemment Chargé de Mission à la Présidence de la République
Ministère des Affaires Islamiques et de l'Enseignement Originel Cabinet du Ministre
Conseiller chargé des Affaires Islamiques, Sidi Mohamed Ould Chewaf, précédemment Directeur de l'Orientation Islamique au même Ministère. Ami

mercredi 9 janvier 2013

La directrice générale du Fonds Monétaire International arrive à Nouakchot

 Mme Christine Lagarde, directrice générale du Fonds Monétaire International (FMI) est arrivée mardi soir à Nouakchott pour une visite de quelques jours en Mauritanie.
Au cours de son séjours dans notre pays, la directrice générale du FMI prendra part au 5eme congrès de complémentarité économique maghrébine dont les réunions préparatoires ont débuté mardi à Nouakchott.
Mme Christine Lagarde a été accueillie à son arrivée à l'aéroport de Nouakchott par les ministres des affaires affaires économiques et du développement et des finance et le gouverneur de la Banque Centrale

Augmentation de prix du Gas-oil

mardi 8 janvier 2013

AHMED OULD BETTAR


Après avoir secoué la civière au sujet du Président de la république Mohamed Ould Abdel Aziz, voilà maintenant, les vieux caciques des régimes successifs s'en prennent directement à travers le net  à la populeuse tribu d’Aoulad Besbaa. Cependant dans cette  façon de faire tomber la foudre sur une respectable tribu des chorfas, s'y trouve une obscurité du gout de pouvoir et une velléité de préserver un avoir que ces caciques de la BOLETIK  tentent de cacher par des mises en scènes tout azimut. 

Mais le peuple n’est pas dupe et ne compte pas éveiller les archaïsmes et les vieux démons des rivalités dans une Mauritanie nouvelle décidée à lutter contre l’impunité. 

Dirai- je enfin comme le jour de Voucht : Oui à la défense de la tribu en tant que famille élargie, non à ceux qui s'en prennent à elle.

« Je soutiendrai tout président qui remporte des élections crédibles et transparentes » dit Boidiel


Le leader du parti El Wiam démocratique et social Boideil Ould Houmeid a indiqué au cours d’un meeting organisé lundi soir à son siège principal à Nouakchott, à l’occasion de l’adhésion d’un groupe de jeunes cadres à sa formation, dits cadres de la Mauritanie puissante, que El Wiam est prêt à soutenir tout président qui remporte des élections crédibles et transparentes et qui garantit l’intérêt et la prospérité de la nation.
« Certains nous accusent de soutenir le président Mohamed Ould Abdel Aziz. Nous sommes aussi prêts à apporter notre appui et nos applaudissements à Ahmed Ould Daddah ou à Messaoud Ould Boulkheir ou à toute autre personne élue à la magistrature suprême au terme d’un scrutin transparent et qui assurer l’intérêt du pays » a-t-il dit dans son allocution au cours de la cérémonie de ce ralliement.
Ould Houmeid a salué à cette occasion les résultats de l’accord du dialogue, soulignant que le ministre d’Etat à œuvrer pour la mise à exécution de toutes ses clauses, particulièrement le volet relatif aux libertés publiques, précisant que les grands acquis démocratiques réalisés par cette concertation ne l’auraient jamais été par d’autres moyens.
Les nouveaux cadres ralliés à El Wiam estiment que ce parti satisfait à leurs yeux toutes les conditions requises pour une Mauritanie juste, développée et apaisée, privilégiant le militantisme responsable loin de tout ce qui est de nature à perturber la bonne marche du pays vers la maturité politique et socioéconomique. Source : leveridique

lundi 7 janvier 2013

Accrochages entre Ançar Edine et l’armée malienne


Des accrochages ont eu lieu ce lundi après midi entre des unités de l’armée malienne et des combattants d’Ançar Edine sur la route menant à la ville de Mopti, dans le nord Mali. 
C’est la première fois que l’armée malienne s’affronte avec l’un des groupes islamistes armés contrôlant le nord du pays depuis avril de l’année dernière. 
Des combattants d’Ançar Edine avaient quitté hier la ville de Tombouctou en direction de Mopti où l’armée malienne se prépare à aller à la reconquête du nord. Des témoins oculaires ont affirmé au correspondant de Sahara médias que des voitures appartenant à Ançar Edine ont pris la direction de Mopti avec à leur bord des hommes qui ont l’apparence de se préparer au combat.
Ançar Edine a annulé une proposition d’arrêt des hostilités faite auparavant aux autorités maliennes et a présenté une proposition à l’intermédiaire dans la crise, le président Burkinabé Blaise Compaoré, pour exiger une autodétermination de l’Azawad avec possibilité d’y appliquer la charia.
De même, dans son discours à l’occasion du nouvel an, le président malien intérimaire, Dioncounda Traoré, a déclaré que son pays « ne va pas  attendre des mois pour mener une offensive destinée à reconquérir le nord Mali ». S’adressant au peuple malien, Traoré a indiqué que « la guerre va débuter plus vite que ne le pensent certains et que l’armée malienne va y jouer un premier rôle ».

Source: Sahara Médias

mardi 1 janvier 2013

SOS à Barack Obama

«Comment le gouvernement des États-Unis réagirait-il si une partie considérable de son territoire était occupée par des terroristes et des trafiquants de drogue qui violent les femmes et les forcent à se marier?»

C’est l’une des questions, volontairement provocante, que pose Oumou Sall Seck dans une tribune signée à New YorkTimes le 28 décembre. Cette femme politique, ancienne maire de la petite ville de Goundam dans le Nord-Mali, lance un appel aux autorités américaines pour qu’elles aident le pays sahélien à sortir de la crise.
Dans sa tribune, intitulée «Sauvez le Mali avant qu’il ne soit trop tard», elle tente ainsi de sensibiliser les Américains à une cause qui, somme toute, reste assez peu connue outre atlantique. Pour ce faire, elle explique comment elle a dû quitter le nord du Mali pour fuir le contrôle des djihadistes.

«En 2004, je suis devenue la première femme à être élue maire d'une ville dans le nord du Mali (…) J'ai pourtant été obligée de fuir cette ville tôt en 2012 lorsque les djihadistes et les séparatistes en ont pris le contrôle. Goundam, comme d'autres villes du Nord, a sombré dans le chaos total: il n'y a plus de gouvernement, pas d'écoles, pas de bibliothèques, pas d'électricité et pas de liberté pour les citoyens» explique-t-elle.

Pour bien faire comprendre les enjeux actuels de la crise malienne, Oumou Sall Seck n’hésite pas à remonter dans le temps, et à raconter comment se déroulait la vie avant la prise de contrôle du nord par les groupes armés, en avril 2012.

Si, selon elle, il n’était «pas facile» d’être une femme maire «dans cette région ultraconservatrice», les choses allaient plutôt bien avant la crise. «Même si l'économie était lente à décoller, on progressait. Maintenant tout est en ruine»accuse-t-elle. 

D’où son appel lancé directement à Barack Obama, à la communauté internationale, à l’Union Européenne et à la Cédéao (Communauté Economique de Etats d’Afrique de l’Ouest) pour «récupérer immédiatement le nord du Maliaux extrémistes violents».

Et pour tenter de convaincre un peu plus le lecteur, Oumou Sall Seck exprime l’idée selon laquelle «le président Obama ne doit pas laisser le nord du Malidevenir un foyer de terroristes et de trafiquants de drogue qui sont un danger pour le monde entier».

Slate