dimanche 12 décembre 2010

Le président Mohamed Ould Abdel Aziz prononce un discours au FESMAN.






« Cette manifestation, après celle de Dakar en 1966, et celle de Lagos en 1977, témoigne de la richesse de notre culture malgré le passé douloureux de l'Afrique où nombre de ses fils ont subi l'esclavage et la déportation », a souligné hier, vendredi à Dakar le Président de la République lors de la cérémonie d'ouverture du Festival mondial des arts nègres.

Dans le discours qu'il a prononcé, le président de la République Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a d'abord remercié "son frère aîné le Président Abdoulaye Wade pour l'accueil chaleureux qu'il lui a réservé, et pour lui avoir permis de s'exprimer devant ce public à l'occasion du 3ème festival mondial de arts nègres.

Cette manifestation a t-il ajouté, intervient après celle de Dakar en 1966, et celle de Lagos en 1977, ce qui témoigne, poursuit le Président de la République, de la richesse de notre culture malgré un passé douloureux de l'Afrique où nombre de ses fils ont subi l'esclavage et la déportation.

Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a, en outre, souligné que la conscience de notre appartenance à une Afrique Unie s'en trouvera davantage renforcée. Le président de la République a également indiqué que ce Festival coïncide avec le cinquantenaire de l'indépendance de la plupart de nos Etats relevant que la Mauritanie continuera à apporter son concours à cette œuvre de portée majeure.

Je suis rassuré dit-il, de voir cette jeunesse pleine de dynamisme sur laquelle nous comptons pour bâtir l'avenir de notre continent. Le président Mohamed Ould Abdel Aziz n'a pas manqué de prononcer quelques mots en langue Wolof pour noter l'excellence et l'intimité des relations qui unissent nos deux pays frères. Lui succédant le président Abdoulaye Wade a dit que ce FESMAN est différent des autres à cause de sa dimension universelle en ce sens qu'il implique tous les noirs de tous les continents avant d'affirmer sans ambages que le 21ème siècle sera celui de l'Afrique.

Dans son le discours qu'il a prononcé, le président de la République Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a d'abord remercié "son frère aîné le Président Abdoulaye Wade pour l'accueil chaleureux qu'il lui a réservé, et pour lui avoir permis de s'exprimer devant ce public à l'occasion du 3ème festival mondial de arts négres.

Cette manifestation a t-il ajouté, intervient après celle de Dakar en 1966, et celle de Lagos en 1977, ce qui témoigne, poursuit le Président de la République, de la richesse de notre culture malgré un passé douloureux de l'Afrique où nombre de ses fils ont subi l'esclavage et la déportation.

Monsieur. Mohamed Ould Abdel Aziz a, en outre, souligné que la conscience de notre appartenance à une Afrique Unie s'en trouvera davantage renforcée. Le président de la République a également indiqué que ce Festival coïncide avec le cinquantenaire de l'indépendance de la plupart de nos Etats relevant que la Mauritanie continuera à apporter son concours à cette oeuvre de portée majeure. Je suis rassuré dit-il, de voir cette jeunesse pleine de dynamisme sur laquelle nous comptons pour bâtir l'avenir de notre continent.

Le président Mohamed Ould Abdel Aziz n'a pas manqué de prononcer quelques mots en langue Wolof pour mieux magnifier l'excellence des relations qui unissent nos deux pays frères.

Lui succédant le président Abdoulaye Wade a dit que ce FESMAN est différent des autres à cause de sa dimension et en ce sens que les noirs de tous les continents. Il a affirmé sans ambages que le 21ème siècle sera celui de l'Afrique.

Le président sénégalais a insisté sur l'apport de l'Afrique au développement de la science et de la technique. La plupart de nos inventions, a -t-il précisé nous ont été volées ou tenues sous silence. Il a enfin adressé ses remerciements au Président de la République Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz et aux autres chefs d'Etat présents d'avoir accepté de répondre à son invitation

Les chefs d'Etat invités à cette cérémonie ont, tour à tour, pris la parole pour remercier le Président sénégalais pour cette heureuse initiative qui ne manquera pas de renforcer davantage la culture africaine.

L'évènement s'est déroulé dans le contexte du rythme endiablé de l'hymne africain ;"en avant Afrique" entonné par tout le public au stade Léopold Sedar Senghor dans une ambiance euphorique.

Auparavant, l'assistance a suivi le message du professeur Iba Der Thiam invitant les africains et les noirs de la diaspora à bâtir une Afrique où règne la paix, la solidarité, une Afrique dans laquelle, l'homme n'est pas un loup pour l'homme mais un frère pour son prochain.

Le délégué général du FESMAN, M Abdoul Aziz Sow avait donné le coup d'envoi de la cérémonie caractérisée notamment par un gigantesque feu d'artifices et des mouvements d'ensemble interprétés impeccablement par environ 700 jeunes. Des mouvements d'ensemble qui ont montré toutes les facettes de la culture africaine. Quelques musiciens de renom comme Yousou N'Dour, Baba Mal, la béninoise Angélique Kidio ont émerveillé le public venu très nombreux prendre part à cette fête dont l'entrée est gratuite.

Les villes de Dakar et de Saint Louis se partagent les festivités qui se dérouleront jusqu'au 31 décembre 2010.

Musique, théâtre, expositions, danses, artisanat, arts, littérature, histoire, photographie, design, cinéma , mode etc sont au menu de cette grande manifestation. Selon le premier conseiller de l'ambassade de Mauritanie à Dakar, M Massar Sissokho, 59 artistes mauritaniens prennent part à ce Fesman dont le coût selon nos sources s'élèvent à environ 35 milliards de francs CFA. cridem

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